L’enfant, sa vie, son bien-être face à de nombreuses menaces.
Dans le monde, chaque année dix millions1 d’enfants meurent avant même leur cinquième anniversaire 1. Les principales raisons sont la malnutrition ou la maladie. Le résultat est d’autant plus triste quand on compte que 6 millions de ces décès sont dû à des maladies qui auraient pu être facilement traitées ou évitées .
LA CONVENTION DES DROITS DE L’ENFANT 3
Chaque enfant doit être protégé par des droits humains, peu importe qui ils sont et peu importe où ils vivent.
La reconnaissance des droits de l’enfant devient une réalité le 20 novembre 1989 avec la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). C’est le premier texte international juridique consacré à l’ensemble des droits fondamentaux de l’enfant.
Aujourd’hui, quasiment tous les pays du monde ont ratifié à la CIDE. L’île Maurice a agréé à la convention le 26 juillet 1990 2. Le texte consente toutes les nécessités et accorde une protection spécifique aux enfants. Voici les droits les plus importants pour l’enfant extraient du texte de la CIDE :
LE DROIT A L’EGALITE
Chaque enfant doit être traité en toute égalité avec les autres. Aucune discrimination ne devra être faite à l’égard de l’enfant de par son sexe, apparence, religion ou ethnicité.
LE DROIT A LA SANTE
L’enfant doit être pris en compte dès sa naissance, recevoir de l’aide et les attentions dont il a besoin quand il est malade. L’État doit mettre à la disposition de l’enfant tous les soins dont il a besoin.
PROTECTION CONTRE L’EXPLOITATION SEXUELLE ET ECONOMIQUE
Le texte précise que l’enfant ne devra subir aucune sorte d’exploitation, de mauvais traitements ou être négligé. Aucun enfant ne devra être amené à faire un travail qui lui fera du mal.
LE DROIT A UNE IDENTITE
Chaque enfant a droit à un nom, prénom et une nationalité pour être plus tard capable d’étudier et de voter pour son pays.
LE DROIT A L’EDUCATION
L’éducation permet d’acquérir les connaissances de base et permet l’épanouissement de l’enfant. L’éducation doit être mise à disposition de chaque enfant, sans aucune discrimination.
LE DROIT A LA VIE
Le pays doit protéger l’enfant contre tout ce qui pourrait mettre sa vie en danger. De même, le pays doit veiller au bon développement de l’enfant et l’accompagner dans son éducation.
LE DROIT DE VIVRE AVEC SES PARENTS
Un enfant a le droit de vivre avec ses parents, sauf si c’est contraire à son intérêt et bien-être (par exemple s’il est victime de maltraitance ou de négligence).
PROTEGER LES ENFANTS
Aujourd’hui même si la Convention relative aux droits de l’enfant a fait promouvoir et protéger les droits des enfants dans le monde entier, il reste beaucoup de chemin à faire et du chiffre à faire baisser.
LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS
218 millions d’enfants travaillent dans le monde selon les chiffres de l’OIT4. La grande majorité d’entre eux travaille dans l’agriculture, avec 70%. Plus de 20% travaillent dans les services et 9% dans l’industrie 5.
Partout dans le monde, même dans les pays les plus riches, on retrouve le fléau du travail des enfants. Avec des écarts de plus en plus croissants entre riches et pauvres au cours des dernières décennies ont forcé des millions de mineurs au travail. Dans le cas des pays pauvres ou ceux en voie de développement, beaucoup d’enfants ont étés mènes à travailler parce que leurs familles sont très pauvres.
À ce jour, un enfant sur dix travaille dans le monde 5 et plus d’un tiers d’entre eux travaillent dans des conditions considérées comme illégal, dangereux ou extrême exploitation. La situation devient alarmante quand on constate que les enfants sont amenés à travailler dans des activités illicites comme le trafic de drogue et celui de la prostitution.
En 2014, chaque jour, une nouvelle évolution, un nouveau bijou technologique et très peu d’avancement sur le problème du travail des enfants. Pire, dans certains pays, la situation ne fait qu’empirer.
QUAND L’ENFANT TRAVAILLE, IL NE VA PAS A L’ECOLE
Hormis tous les problèmes que l’enfant pourrait faire face en travaillant, comme la maltraitance ou les complications de santé, le plus grave est qu’il ne connaîtra pas l’école et l’éducation. Cette pierre se retourne sur elle-même quand on pense au problème d’accès limité à l’éducation dans les pays les plus démunis.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE
Chacun d’entre nous a un rôle important à jouer pour bâtir un monde digne des enfants. Que vous soyez parent, enseignant, travailleur social, ou membre d’une profession qui s’occupe des enfants, parlez de la Convention relative aux droits de l’enfant à votre entourage et aux jeunes que vous côtoyez.
Si vous êtes membre d’une association qui œuvre pour les droits humains, faites connaitre la Convention et ses protocoles facultatifs autour de vous et faites participer les communautés à la défense des droits de l’enfant.
Le plus beau geste que vous pouvez faire c’est d’en parler aux enseignants. Les professeurs et éducateurs sont d’excellents modèles à suivre et bien souvent l’enfant porte plus de confiance et d’attention à eux.
La journée internationale de la convention des droits de l’enfant est célébrée le 20 novembre de chaque année, profitez en pour en parler à votre voisinage ou aux médias si vous en avez la possibilité.
FAIRE UN DON
Vous pouvez faire un don pour aider les enfants de votre pays. Terre de Paix qui œuvre depuis plus de 35 ans à l’île Maurice pour les personnes en difficultés et la défense des droits de l’enfant organise des levées de fonds régulièrement pour les enfants et les familles défavorisés du pays.
Quel que soit le montant de votre don, vous nous aidez à répondre aux besoins des enfants.
Adrien
SOURCES
sa se fait pas wesh de mettre des enfants dans une cage.